Les résultats de la nouvelle étude de Nexthink, intitulée « Soft-WASTE mettent en lumière le problème récurrent auquel les organisations vont être confrontées en 2023 : atteindre une efficacité durable en évitant le gaspillage en licences logicielles.
Nexthink a procédé à l’analyse de plus de 6 millions d’environnements informatiques de manière anonymisée pendant la période d’essai de ses clients, issus de 8 secteurs d’activité et 12 régions (Europe, Asie-Pacifique, Moyen-Orient, Europe centrale, Afrique, Inde, Amérique du Sud. Canada, etc.), pour déterminer leur niveau de visibilité au regard de leur parc logiciel. Il en ressort que seulement 5% des décideurs IT ont une complète visibilité sur les licences logicielles utilisées par leurs collaborateurs
"La modification des actifs logiciels de façon aléatoire ou non uniformisée peut entraîner des coûts plus élevés à moyen terme. Ce n’est que lorsque l’informatique apporte une vision exhaustive – savoir ce que l’on possède, qui l’utilise, ce qui est obsolète ou sous utilisé ou au contraire ce qui est toujours performant et ne doit pas être remplacé – qu’elle permet à l’entreprise d’atteindre la sobriété numérique" Yassine Zaied, Chief Strategy & Marketing Officer chez Nexthink
L'étude révèle que la moitié du parc logiciel installé (49,96 %) ne serait pas utilisé par les collaborateurs, entrainant des coûts drastiques pour les entreprises.
En conciliant la demande aux consommations réelles : les gains potentiels en coûts de licences s’élèveraient à près d’un demi-milliard d’euros par an pour les organisations !
En se basant sur l’analyse des 30 logiciels les plus utilisés, avec des coûts moyens de licence allant de 7,5 à 77 euros par utilisateur et par mois, Nexthink a mis en évidence des pertes s’élevant à près de 42 millions d’euros par mois, soit un peu moins d’un demi-milliard par an pour les entreprises analysées.
Le rapport révèle également que de nombreux collaborateurs ont recours à plusieurs applications pour le même usage. Ainsi, 37 % des employés utilisent trois navigateurs différents pour accéder au web et à leurs outils SaaS et 31 % s’appuient sur deux outils de collaboration.
Les résultats du rapport ont également permis de mettre en lumière un classement des applications les plus utilisées, notamment dans le domaine collaboratif : Slack, Teams, Zoom, Webex et Asana (+50 %).
De l’autre côté du classement, Tableau, Trello, Notion App, Spotfire et BlueJeans apparaissent comme les applications les moins utilisées (<15 %).
En résumé, c’est dans le domaine de la BI (Business Intelligence) que les licences SaaS sont le moins utilisées et qu’elles coûtent le plus cher.
En disposant d'une meilleure visibilité sur les licences logicielles SaaS utilisées dans l'entreprise et en rationnalisant leurs utilisations, il est ainsi non seulement possible de réduire leurs empreintes numériques, d'optimiser les dépenses opérationnelles et de réduire le risque cyber associé.
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